Le gaspillage alimentaire, un vrai combat environnemental mais pas que !
Chaque année, des millions de tonnes de nourriture encore consommable finissent dans nos poubelles. Le gaspillage alimentaire est un problème d’ampleur mondiale aux conséquences environnementales, économiques et sociales considérables. Notre pays n’est pas épargné, les Belges gaspilleraient chaque année près de 17kg* de nourriture dont une part importante pourrait encore être consommée. Pourquoi tant de gâchis alors que certain.e.s ont du mal à joindre les deux bouts ? Quelles solutions pour limiter ces pertes ?
Le gaspillage, un réel coût environnemental
En Belgique, nous bénéficions d’une alimentation abondante et de qualité mais elle représente 30% de notre impact environnemental.
La problématique du gaspillage alimentaire est donc bien plus large qu’il n’y parait. Pour chaque aliment jeté, on gaspille aussi l’énergie, l’eau et les matières qui ont été nécessaires à sa production. Les impacts environnementaux de notre alimentation sont donc colossaux.
En analysant le comportement alimentaire des Belges, on constate que les « restes de repas », les « pains et pâtisseries » et les « légumes » constituent les trois catégories d’aliments le plus souvent jetées.
Les trois raisons qui sont le plus souvent invoquées pour justifier le gaspillage alimentaire sont : des préparations en trop grandes quantités, la date de péremption dépassée pour les aliments frais et le manque de temps pour consommer l’aliment.
Agir sur son alimentation
Ce gaspillage alimentaire n’est pas une fatalité. Même si nos modes de vie ont bien évolué depuis l’époque de nos grands-parents, quelques conseils anti-gaspi permettront certainement de diminuer notre impact environnemental tout en réalisant de belles économies :
- Acheter la juste quantité,
- Cuisiner la portion adéquate,
- Observer les dates,
- Accommoder les restes.
« Dans nos poubelles, on trouve 12% d’aliments consommables. Ce chiffre grimpe à 17% en période de fêtes. »
Comment savoir si un produit est encore bon ?
Pour les aliments emballés, vérifiez les dates de péremption. Pour cela, il faut bien comprendre la différence entre DLC (Date limite de consommation) et DDM (Date de durabilité minimale). Ce sont les fameuses mentions « à consommer avant » et « à consommer de préférence avant ».
Dans la première catégorie, on trouvera les aliments périssables : viandes, poissons, plats cuisinés, produits laitiers frais … pour lesquels il y a un réel risque microbiologique une fois la date dépassée.
Pour les aliments tels que les produits secs, conserves, céréales, … il n’y a pas de danger à la consommation après la date, mais un risque possible d’altération du goût ou de la texture.
Gardez à l’esprit que la date indiquée vaut uniquement sur les produits non-ouverts.
De manière générale, c’est le bon sens qui doit dicter votre conduite. Ayez toujours ces quelques critères à l’esprit avant de consommer un aliment dont la date serait passée :
- La conservation : était-il bien stocké ?
- L’emballage : est-il gonflé, abîmé ?
- L’observation : aspect, odeur, texture.
L’alimentation, un enjeu sociétal
L’alimentation n’est pas un produit comme les autres. Bien qu’elle soit vitale, son coût est difficile à assumer pour un nombre croissant de familles. En Belgique, on estime que 600.000 personnes recourent à l’aide alimentaire et ce nombre ne fait qu’augmenter. Face à cette réalité, le gaspillage alimentaire paraît d’autant plus absurde. Des initiatives citoyennes existent pour enrayer le phénomène. Citons entres autres les frigo solidaires ou encore les applications et plateformes pour faciliter le don d’invendus alimentaires entre particulier.e.s, commerçant.e.s, restaurants, etc
Ma vie en PLUS
Saviez-vous que Solidaris propose des outils sur l’alimentation équilibrée via son service de promotion santé ? Découvrez l’étendue de leurs initiatives sur le site « Au cœur de la santé ».
Vous manquez d’idée pour cuisiner sainement ? Ma vie en PLUS est aussi une mine d’inspiration grâce à sa rubrique « Régale ta santé ».