Et si mon accouchement se passait bien ?
Trop souvent, l’accouchement est associé à la douleur, à la peur, voire au traumatisme. Dans les films, les cris couvrent les dialogues et les urgences médicales dominent le récit. Pourtant, d’autres histoires existent. Dans cette vidéo, Sandrine, Cécile et Coralie racontent leurs accouchements positifs, respectés et heureux. De quoi insuffler une énergie positive aux futures mamans qui s’apprêtent à accoucher…
Voici quelques extraits des témoignages…
Sandrine, hôpital, voie basse
Tout a toujours été fait dans la bienveillance, on m’a toujours tout expliqué, on a fait en sorte que je sois apaisée. Et puis, les contractions s’amplifiaient, s’amplifiaient, s’amplifiaient, jusqu’au moment où ma fille est arrivée.
Un de nos désirs était que papa puisse participer à l’accouchement. Et donc c’est lui qui a pu sortir notre fille. Il l’a tenue le premier dans les bras. Il était tellement submergé d’émotion, qu’il a bugué pendant quelques secondes, qui nous ont paru une éternité… Et là, la sage-femme a dit : « Enfin monsieur, c’est une petite fille ». Et il dit : « Ah oui, oui, oui, c’est une petite fille, c’est une petite fille ». C’est un moment, une anecdote qui nous restera gravée à jamais.
Cécile, hôpital, césarienne
Je suis arrivée au bloc, c’était vraiment une grande première pour moi. J’étais assez impressionnée. Je me rappelle que je tremblais. J’avais froid, mais j’ai eu des infirmier·e·s qui ont vraiment pu me rassurer et me mettre à l’aise.
Tout s’est mis en place, ça a été assez rapide. On m’a rapidement posé Marcus sur moi. Je suis remontée assez vite en chambre, toujours avec Marcus avec moi. Je n’ai jamais été séparée de lui.
En accouchant par césarienne, j’avais peur de ne pas être actrice de mon accouchement mais, tout comme pour mon premier accouchement par voie basse, j’ai pu vraiment ressentir toutes les émotions et vivre pleinement ce moment.
Coralie, maison de naissance, voie basse
Quand on est enceinte de son premier bébé, quand on se rend compte qu’il est dans notre ventre, on se dit : « Ah ben mince, je vais devoir le sortir ! » [rires].
J’avais peur de pas mal de choses, de par les choix que j’ai posés : accoucher en maison de naissance, sans péridurale. J’avais doublement peur parce que la société me rappelait constamment que mon choix n’était pas la norme, que potentiellement c’était dangereux, alors que scientifiquement, ça ne l’est pas, mais on me racontait sans cesse des histoires d’accouchements négatives. « Ah mais tu sais, moi j’ai eu une hémorragie, heureusement que j’étais à l’hôpital ». « Ah, moi, tu sais, mon placenta ne sortait pas, on a dû intervenir. Si je n’avais pas été à l’hôpital, ça n’aurait pas fonctionné ».
Je pense que mes craintes ont été alimentées par tous ces récits, mais je savais, instinctivement, au fond de moi, que les choix que je posais étaient les bons. Et donc toutes ces craintes, je les ai outrepassées grâce à ma préparation, aux informations que j’ai pu glaner par-ci et par-là, et j’ai suivi mon projet jusqu’au bout.
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