Nos astuces pour gérer ses soucis de santé à l’étranger
Les vacances approchent… Parmi les préparatifs, on ne néglige pas l’aspect « santé » : que faire si je me blesse ou tombe malade ? Que dois-je payer ? Comment intervient la mutuelle ? Inspirez-vous de nos conseils pour partir léger !
Les vacances ne se passent pas toujours exactement comme prévu. Une chute, un virus, une sale piqûre d’insecte… ou un bobo plus ou moins grave nécessitent parfois un passage par la case pharmacie, médecin, voire hôpital. Autant être équipé pour limiter la casse…
1. Demander gratuitement la Carte Européenne d’Assurance-Maladie (CEAM)
Elle vous permet d’être traité comme un·e habitant·e du pays visité. Vos frais médicaux imprévus peuvent donc être pris en charge (en tout ou partie) lorsque vous voyagez dans les pays de l’Union Européenne (ainsi que la Suisse, la Norvège, le Liechtenstein, l’Islande et le Royaume-Uni). Dans certains cas, la carte vous permettra aussi d’éviter des surfacturations. Demandez-la auprès de votre mutualité, elle est gratuite ! Songez également aux assurances complémentaires : assistance rapatriement, voire hospitalisation. Certaines cartes de crédits offrent « gratuitement » des couvertures. Renseignez-vous d’abord auprès de votre banque, ensuite auprès de SOLIDARIS et, enfin, auprès de votre assureur si le voyage présente un risque particulier pour vous.
Enfin, assurez-vous d’être capable d’assumer vos frais médicaux : comme en Belgique, ils sont souvent à payer sur place.
2. Dégainer sa carte CEAM avant toute consultation médicale
Que faire quand on rencontre un problème de santé à l’étranger qui nécessite de consulter un·e médecin ? En Europe, on montre sa carte CEAM. Le portail européen (ec.europa.eu) détaille les démarches à suivre pays par pays. Dans certains d’entre eux, les soins sont gratuits, dans d’autres pas. Parmi ces derniers, certains frais sont remboursables. Parfois, une distinction doit être faite entre médecins conventionnés et les autres. En dehors de l’Europe, il est possible que la mutuelle intervienne dans des cas exceptionnels. Dans tous les cas, conservez bien tous vos documents et consultez SOLIDARIS, même à l’avance quand c’est possible.
3. Emporter sa prescription médicale pour être remboursé·e
Munis d’une prescription (ou ordonnance), vous pourrez obtenir un remboursement de médicaments selon les règles belges lors de votre retour en Belgique. N’oubliez pas de demander une facture à la pharmacie locale ! Une ordonnance belge est valable dans les autres pays européens (sauf la Suisse), et inversement, pour autant qu’elle soit en format papier et comporte les informations nécessaires: identité de la·du patient·e, date de délivrance, nom de la·du médecin prescripteuse/eur, nom du médicament (principe actif plutôt que le nom commercial qui peut varier selon les pays) et posologie.
4. Appeler MUTAS en cas de soins urgents en milieu hospitalier
Plus grave, si vous devez vous rendre à l’hôpital suite à une maladie ou un accident : le service d’assistance à l’étranger de SOLIDARIS (MUTAS) est là pour vous aider. Ce service, compris dans les cotisations de l’assurance complémentaire de SOLIDARIS, est accessible 24h/24 par téléphone où que vous soyez. Assistance administrative et médicale, rapatriement, intervention dans les frais médicaux, MUTAS pourra vous guider pas à pas pour une prise en charge optimale et sans mauvaise surprises, financières notamment. Attention : il est impératif d’appeler la centrale d’appels MUTAS dans les 48h suivant l’accident ou la survenue du problème de santé (+32 2 272 08 70). Assurez-vous également d’être en ordre de paiement des cotisations à l’assurance complémentaire avant votre départ à l’étranger.
5. Eviter les établissements privés
Si vous présentez votre CEAM à l’avance (voir plus haut) et si vous évitez si possible les établissements privés et surtout les soins non conventionnés, vos frais médicaux ne devraient pas être plus élevés qu’en Belgique. Vous ne devriez pas déposer de garantie (ou d’acompte) non plus. Hors Europe, c’est très différent car il y a rarement des accords avec les mutuelles de ces pays. De plus la qualité des soins prodigués dans les établissements publics pourrait ne pas vous convenir. Dans ce cas de figure, l’assistance complémentaire prend tout son sens ! (voir plus haut)
6. Souscrire une assurance maladie si on travaille ou réside de façon « permanente » dans le pays
En Europe, les mêmes principes s’appliquent aux étudiant·e·s, comme elles·ils étaient en voyage et quelle que soit la durée des études. Mais attention : dès que vous recevez le statut de résident·e permanent·e ou que vous commencez un emploi, vous devez souscrire une assurance maladie dans ce pays. Hors Europe, en l’absence de couverture par la mutuelle et vu le risque accru par la durée du séjour, une assurance complémentaire est indispensable.
Ma vie en PLUS
Gauthier, 27 ans, a fait appel à MUTAS lors d’un voyage au ski
Lors d’une descente de piste, j’ai perdu l’équilibre et j’ai chuté. Traineau, ambulance, morphine, radios. La totale. Le verdict est sans appel : Il faut m’emmener à l’hôpital pour une intervention en urgence.
J’ai directement décidé d’appeler MUTAS, la centrale d’alarme de la mutualité.
A partir de ce moment, Mutas a contacté les pisteurs pour assurer la prise en charge de mon transport en traineau. Ensuite ils ont contacté la société d’ambulance qui était en train de m’amener à l’hôpital, pour assurer toutes les prises en charge des interventions.
Le coût d’hospitalisation en haute saison là-bas est de 1500 €/jour. Grâce à l’assistance à l’étranger, je n’ai rien du payer.
Durant l’opération de ma jambe, Mutas s’informait régulièrement auprès de l’hôpital et tenait mes parents – fous d’inquiétude en Belgique – au courant. Après l’intervention, ils ont organisé mon rapatriement : le départ de l’hôpital, le transfert en ambulance vers l’aéroport, la réservation d’une banquette complète dans l’avion et d’une ambulance entre Zaventem et chez moi, en région verviétoise.
Je pensais qu’il fallait prendre une assurance Rapatriement pour bénéficier d’un tel service, mais non ! Il est compris dans l’assurance complémentaire de Solidaris, et dans mon cas, ça a été une réelle chance !
Toutes les informations concernant MUTAS : www.solidaris-wallonie.be/avantages/mutas