Et si on profitait des Jeux Olympiques pour se (re)mettre au sport ?

Comme tout grand événement sportif, l’Euro, Roland Garros, le Tour de France…, les Jeux Olympiques sont réputés pour être inspirants, éveiller les passions et donner l’envie de se(re)mettre au sport. Et si on en profitait pour bouger plus ?

 

Tous les regards tournés vers Paris !

Ça tombe bien, tous les regards sont tournés vers Paris où 10.500 athlètes prennent part à la 33ème Olympiade. Du 26 juillet au 11 août, plus de 200 délégations vont disputer plus de 300 épreuves dans 43 disciplines.

 

Un souffle nouveau sur les JO

Il s’agit de la première édition paritaire de l’histoire des Jeux. Elle rassemble autant d’athlètes hommes que d’athlètes femmes.

A côté des disciplines traditionnelles, c’est aussi l’occasion de découvrir des sports nouveaux, parfois nés dans la rue. C’est le cas du breaking, ou breakdance. Il fait son entrée aux Jeux et prend place dans un parc urbain érigé au cœur de la capitale. L’escalade, le skateboard et le surf, apparus à Tokyo en 2020, sont de retour. Et, ce qui ne gâche rien, certaines épreuves se déroulent sur des terrains de jeux exceptionnels. La vague mythique de Teahupo’o à Tahiti accueille les surfeurs.

 

Les JO, un encouragement à la pratique de l'activité physique et sportive

La sédentarité et le manque d’activité physique constituent un problème majeur de santé publique. Pour Arthur De Coninck, chargé de prévention et de promotion à la santé chez Solidaris, les Jeux Olympiques, c’est une aubaine à saisir pour décider de bouger plus. Ne rien faire, rappelle-t-il, c’est une activité à haut risque !

On passe plus de 8h par jour assis, on bouge 8 fois moins aujourd’hui qu’il y a 200 ans et 2 fois moins qu’il y a 50 ans[1]. Dès l’âge de 6-7 ans chez les non sportif·ves et de 10-11 ans chez les sportif·ves, le temps consacré à l’activité physique est dépassé par le temps passé devant les écrans.

Depuis 30 ans, on enregistre une progression de la pratique sportive chez les jeunes mais ce n’est pas suffisant. On est loin des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé qui préconise minimum 60 minutes d’activité physique quotidienne pour les enfants et les adolescent·es et 30 minutes pour les adultes.

[1] IRMES

 

Les performances de nos athlètes dopent notre envie de bouger

Des études révèlent que juste après une compétition internationale, le sport de haut niveau peut avoir un impact positif sur la pratique du sport pour tous.

Près de 60% de la population de la Fédération Wallonie-Bruxelles se disait encouragée à commencer le sport après les performances de nos athlètes aux JO de Tokyo en 2020.

On constate d’ailleurs une augmentation des adhésions dans les clubs sportifs lorsque nos athlètes performent lors de grandes compétitions. C’est encourageant car ils·elles brillent sur de plus en plus de terrains, seul·e ou en équipe. L’engouement n’étant que de courte durée, il est préférable de foncer à la salle de sport avant que l’envie ne retombe.

Aujourd’hui, plus de 20% des Belges sont affiliés à un club et pratiquent le sport de manière « encadrée ». Leurs disciplines favorites ? Le foot, le cyclisme, le tennis, le basket, la natation et le hockey sur gazon.

 

Pas le même impact pour tous !

Contrairement aux Jeux Olympiques, les Jeux Paralympiques, qui débuteront ce 28 août, n’exercent pas le même impact sur le public des personnes en situation de handicap.

Cette nuance est importante. Elle révèle une fois encore les inégalités entre les personnes valides et celles en situation de handicap. Le manque d’accessibilité aux infrastructures sportives, les enjeux de mobilité, le coût et le manque de diversité de l’offre demeurent criants.

 

Des performances mais pas que...

Outre les performances sportives en tant que telles, Arthur De Coninck épingle les valeurs véhiculées par les Jeux : le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe, le dépassement de soi… Il souligne aussi son rôle fédérateur.

 

Se (re)mettre au sport oui mais pas n’importe comment

Cette vitrine du sport de haut niveau vous donne envie d’enfiler vos baskets? Battez le fer tant qu’il est chaud, mais n’oubliez pas de prendre certaines précautions  :

  1. Consulter un·e professionnel·le de la santé pour vérifier sa condition physique, s’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication.
  2. Démarrer par des activités légères et augmenter progressivement l’intensité et la durée de l’entraînement.
  3. S’échauffer avant l’exercice et s’étirer après pour éviter courbatures et blessures.
  4. Boire suffisamment d’eau avant, pendant et après sa séance pour rester hydraté·e.
  5. Porter des vêtements et des chaussures confortables et adaptés.
  6. Être à l’écoute de son corps, s’arrêter en cas de douleur ou d’inconfort.
  7. Se fixer des objectifs réalistes.

 

Un changement positif dans la vie de chacun·e

En adoptant une approche progressive et consciente de son activité, on peut (re)commencer une activité physique et sportive en toute sécurité. Les bénéfices pour la santé du cœur, du corps sont très importants. Ses effets sur le stress, la confiance en soi, le bien-être, les liens sociaux… sont insoupçonnés.

Notre interlocuteur le confirme : « La pratique régulière d’une activité physique occasionne un changement positif dans la vie de chacun·e. »

 

Ma vie en PLUS

Laissez-vous donc vous aussi imprégner par l’effet magique des JO. Ne remettez pas à plus tard vos bonnes résolutions. Rejoignez-nous sur le Beau Vélo de Ravel, le rendez-vous incontournable de milliers de cyclistes. Solidaris est présente sur les différentes étapes autour d’une animation fun et ludique tous les samedis jusque fin août !

Et pensez-y, le sport a déjà fait sa rentrée chez Solidaris. Les adultes reçoivent jusqu’à 40 euros par an (et jusqu’à 50 pour les moins de 18 ans) sur les frais d’affiliation à un club. Plus d’excuse pour ne pas bouger !

 

le sport adulte a déjà fait sa rentrée