Une mobilité douce pour la santé et l’environnement
La mobilité douce s’impose de plus en plus comme « la » solution pour prendre soin à la fois de sa santé et de la planète, comme le choix gagnant pour notre santé et celle de l’environnement. Quelles sont ses vertus ? Peut-on vraiment troquer la voiture contre le vélo ? Et si on commençait pendant nos loisirs ? Ma Vie en plus se met en selle…
A la croisée des enjeux de santé publique et de protection de l’environnement, la mobilité douce privilégie les moyens de transport propres, actifs et respectueux de l’environnement qui ne font appel qu’à la seule énergie humaine.
Les vertus de la mobilité douce sur la santé
La pratique régulière d’une activité physique modérée présente de multiples bienfaits pour notre organisme et notre moral. Opter pour des déplacements à pied ou à vélo, c’est une manière d’intégrer davantage d’activité physique dans son quotidien. Cette pratique régulière d’exercice va contribuer à l’amélioration de notre condition physique.
Privilégier ces alternatives actives va renforcer notre système cardiovasculaire, favoriser le renforcement musculaire, la mobilité de nos articulations, la perte de poids et réduire les risques de maladies chroniques liées à la sédentarité comme le diabète et l’obésité.
Outre l’impact sur le physique, la mobilité douce va également agir sur notre moral, réduire le stress et favoriser notre bien-être personnel.
Le vélo est une activité physique à faible impact. Le mouvement fluide de la pédale réduit les contraintes sur les genoux, les hanches et les chevilles. Pédaler est un excellent moyen de rester actif tout en étant doux pour les articulations. C’est ce qui en fait une activité accessible à toutes et tous et à tout âge. Un petit conseil toutefois : si le port du casque n’est pas obligatoire pour rouler à vélo, il est vivement conseillé.
Les vertus de la mobilité douce sur l'environnement
La prise de conscience environnementale gagne du terrain, le sort de la planète inquiète de plus en plus de monde. Privilégier des modes de transport non polluants fait partie des pistes accessibles permettant de réduire notre empreinte carbone. La marche, le vélo, la trottinette mais aussi, dans une moindre mesure, les transports en commun ou le covoiturage contribuent à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à préserver la qualité de l’air que nous respirons. Quand on sait que la pollution de l’air, via les particules fines, tue plus que le tabac et réduit l’espérance de vie de près de 3 ans, on devrait tous enfourcher son vélo ! La mobilité douce contribue également à diminuer les nuisances sonores, la congestion de nos villes mais aussi le stress ambiant.
Qu’est-ce qu’on attend pour pédaler ?
Si on veut encourager la mobilité douce, il faut s’en donner les moyens. Aujourd’hui encore, la voiture demeure le moyen de transport privilégié des Belges mais on constate que la mobilité douce gagne peu à peu du terrain sur nos habitudes de déplacement.
Aux abords des gares, on voit de plus en plus de points vélo qui proposent d’effectuer les petites réparations ou réglages avant de sauter dans le wagon vélos et continuer son périple.
Tout n’est plus à faire bien sûr mais il reste pas mal d’aménagements à apporter aux infrastructures inadaptées, augmenter le nombre de pistes cyclables sécurisées et d’espaces partagés avec les piétons. Les craintes liées à la sécurité des déplacements à vélo ou à pied, notamment en ville, peuvent également constituer un frein à l’adoption de la mobilité douce. Nos conditions météo ne jouent pas toujours en faveur du vélo ou de la marche; pédaler ou marcher sous la pluie ou sur le verglas, c’est tout de suite moins fun. L’effort physique que cela représente peut aussi sembler trop lourd pour certaines personnes.
Tous en selle pour notre santé et pour la planète !
Et si on commençait par enfourcher son vélo pendant les loisirs ? Ce serait déjà un bon début ! Selon ses envies, son temps, ses ambitions, parcourir quelques kilomètres ou plus. Seul·e, en couple, en famille ou entre amis, c’est une merveilleuse façon qui plus est très économique de découvrir une région, son patrimoine, ses paysages, sa nature… On aurait tort de s’en priver !
Vous ne savez pas où aller pour vos premières sorties ?
La Région wallonne a créé le RAVeL, le Réseau Autonome des Voies Lentes afin de développer un circuit pour les usagers le plus vulnérables tels les piétons, les cyclistes, les cavaliers, les personnes à mobilité réduite, tout en respectant l’environnement. Il compte aujourd’hui plus de 1500 km de chemins aménagés sur des chemins de halage et des anciennes lignes de chemin de fer à l’abri du trafic routier.
De multiples circuits sillonnent la Wallonie. Selon votre région et votre niveau, sélectionnez votre plus belle balade au départ de la carte des balades. En boucle ou en ligne, via les points-nœuds ou en suivant un balisage spécifique, selon une thématique, vous trouverez forcément votre bonheur.
Le choix gagnant pour notre santé et celle de la planète
En conclusion, adopter la mobilité douce, c’est le choix gagnant pour notre santé et pour l’environnement. C’est participer à la construction d’un cadre de vie plus agréable, plus sain et plus durable et où la santé des individus et celle de la planète ne font qu’un. La mobilité douce s’impose donc comme une réponse aux défis cruciaux auxquels nous sommes confrontés.
Ma vie en plus
Profitez de cet été pour mettre en pratique ces bonnes résolutions lors du Beau Vélo de Ravel, le rendez-vous incontournable de milliers de cyclistes !
Solidaris vous donne rendez-vous sur les différentes étapes autour d’une animation fun et ludique, tous les samedis de juillet-août.
Et pensez-y, le sport adulte a fait sa rentrée chez Solidaris : vous recevez jusqu’à 40 euros par an sur vos frais d’affiliation !