Mieux manger pour protéger notre santé et la planète !

Nos habitudes alimentaires ont un impact non négligeable sur notre santé, mais aussi sur notre planète. Nous avons de plus en plus conscience que la santé et l’environnement sont indissociables. Comment mieux manger pour protéger notre santé et la planète ? Quels gestes effectuer sans se ruiner ?  Ma vie en PLUS vous guide vers une alimentation plus responsable. 

Dans un monde où l’on peut manger ce que l’on veut quand on veut et sans se ruiner, difficile de délaisser nos vieilles habitudes pour un modèle de consommation plus durable. Mais c’est possible ! Comment ? En modifiant quelques-uns de nos réflexes alimentaires.  

Mieux manger au grès des saisons

Faire nos courses en fonction des saisons, c’est bon pour la planète, mais aussi pour nos papilles et notre portefeuille. Quand c’est de saison, c’est moins cher et plus goûtu !  

Pourquoi c’est moins cher ? Parce que les producteurs·trices cultivent à la période la plus propice pour la croissance des fruits et légumes. Elles·ils ne sont pas dépendant·e·s de serres chauffées, très énergivores, pour leur production. Ce qui a donc des répercutions sur la planète mais aussi sur le coût des produits.  

Il y a de très bons plans, comme le champignon, qui est de saison toute l’année ! Le poireau et la carotte sont aussi des légumes disponibles pendant une très longue période.  

Manger de saison, cela veut aussi dire, manger local. On ne dépend pas de l’importation de denrées d’autres pays pour nous fournir, cela diminue l’empreinte écologique de notre système alimentaire. Il faut cependant être un·e consommateur·trice attentif·ve. Certains magasins vendent, par exemple, des haricots verts importés du Kenya alors que c’est la pleine saison chez nous !   

Certains fruits et légumes ne sont jamais de saison simplement car ils ne sont pas cultivés en Belgique (ou uniquement en serres chauffées) comme la banane, les oranges ou encore l’avocat. Bien sûr, il ne faut pas pour autant s’en priver, simplement limiter leur achat, privilégier le label Fair Trade (qui garantit la juste rémunération du producteur) et consommer ces denrées en ayant conscience de leur empreinte écologique. 

L’alternative bio

La particularité de l’agriculture biologique, c’est qu’elle n’utilise pas de pesticides. Tout bénéfice pour la biodiversité et l’environnement, mais aussi pour notre santé. Les pesticides utilisés dans les cultures polluent les sols, l’eau et même l’air, et menacent tout un écosystème pourtant indispensable à la survie de la planète. Certains fruits et légumes absorbent les résidus de ces pesticides.  

Le bio est donc une alternative très intéressante, mais nous ne devons pas forcément ne consommer que du bio ou en faire une religion. On le sait, certains produits bio sont parfois plus chers (mais pas tous !) et pas forcément accessibles pour tous les portefeuilles. Il faut comparer les prix et surtout bio ou pas, miser sur le local et de saison.  

Si le produit n’est pas bio, pour éliminer les résidus de pesticides, lavons-le à grande eau (un peu de bicarbonate de soude dans l’eau fait de petits miracles) et comptons sur les normes et contrôles. En Belgique, en principe, les produits sont contrôlés et ne doivent pas contenir des doses dangereuses de pesticides et autres produits toxiques. 

Les étiquettes à la loupe

Les produits que nous achetons sont pleins d’informations ! Généralement, nous nous contentons de regarder la date de péremption, peut-être l’apport calorique, mais pas les labels.

C’est le moment de s’y mettre car les labels nous apportent une information essentielle sur la qualité, la provenance, l’impact environnemental. Par contre, il y en a beaucoup… et parfois certains ne sont pas forcément fiable car liés à des firmes privées.  

Retenons surtout les labels Bio (Bio garanti ou le EU Biolabel), le label du commerce équitable (Fairtrade et Oxfam) ou encore l’indication géographique protégée.  

Sur les étiquettes est également indiqué la provenance du produit (Belgique, Espagne, Kenya, …), une bonne astuce pour veiller à l’empreinte carbone de nos aliments.  

Attention au gaspillage !

Dans nos magasins, on pense souvent faire de bonnes affaires en profitant des promos 2+2 gratuits ou 3+3 gratuits. Ça peut effectivement être une bonne affaire sauf si on en jette la moitié ! Est-ce que vous auriez vraiment pris autant de quantité sans cette promo ?  

Les dates de péremption sont aussi de bons amis pour éviter le gaspillage. Avant d’acheter nos produits, vérifions qu’il ne faille pas tout cuisiner le lendemain ! Ensuite, la nuance entre “à consommer avant le” et « à consommer de préférence avant le” est importante ! Cette dernière, indique que le produit est potentiellement bon au-delà de la date indiquée. Fions-nous à notre nez et nos yeux pour vérifier si c’est consommable.  

Si certains fruits et légumes finissent tout de même dans les méandres de notre cuisine, on peut toujours misez sur les recettes “fin de frigo”, comme une bonne soupe, quiche, tarte ou encore une compotée de fruits. 

La viande, oui mais avec modération !

La viande oui, mais avec parcimonie. Culturellement, nous avons été habitués à mettre de la viande dans chacun de nos plats. Cette production animale a un énorme impact sur l’environnement. Si en Belgique, notre production est beaucoup moins intensive que dans certaines régions du monde, elle a quand même un impact environnemental dû à l’importation de l’alimentation des bêtes.   

Leur nourriture vient d’un peu partout en Europe et est principalement composée de céréales et de protéagineux, et il faut bien transporter tout ça. Donc même si votre poulet est belge, ce qu’il a mangé vient peut-être d’ailleurs. 

Consommer de la viande, oui, mais mieux ! Pour notre santé et pour la planète, diminuer un peu la part de viande et augmenter celle des légumes dans notre assiette est déjà un pas dans la bonne direction.  

Ma vie en PLUS

Changer nos habitudes, ce n’est pas simple et cela se fait petit à petit.  

Solidaris s’engage et défend l’accessibilité à une alimentation de qualité pour tous. Le programme “Goutez-moi ça” met à disposition tout un tas d’outils pratiques :