Le surendettement : et si ça m’arrivait…
Aujourd’hui, en Belgique, près de 65% de la population est endettée. Achat d’une maison, d’une voiture ou encore de mobilier… Cette dette-là est considérée comme de la “bonne dette”, de la dette “responsable”, de la dette “intelligente”. Mais si ça c’est de la “bonne dette”, c’est quoi la “mauvaise dette” ? Et puis, est-ce qu’une dette est toujours “bonne” si on ne sait plus la rembourser ?
Quand quelqu’un.e nous dit qu’il ou elle est noyé.e de dettes, on peut vite sauter sur des préjugés. “Ça doit être une mauvaise gestion financière, des dépenses irresponsables ou probablement un manque de prévoyance”.
Et ce qui est sûr, c’est qu’on se dit que ça ne nous arrivera pas. C’est pourtant simple non ? J’emprunte ce que je peux rembourser et je consomme ce que je peux payer.
Mais est-ce que ça dépend toujours de nous ? Est-ce qu’on est toujours responsable de sa propre santé ou de celle de nos proches. Est-ce qu’on est censé prévoir une crise financière ou une envolée des prix de l’énergie ?
Pour mieux comprendre le problème du surendettement, on est allé à L’Agora du festival Les Solidarités à Namur, voir la pièce de théâtre Apnée éditée aux Editions Lansman. Elle raconte l’histoire d’Albert, un travailleur qui rencontre des soucis de santé et qui va sombrer progressivement dans la dette.
Dans la salle de théâtre, nous avons rencontré des assistantes sociales et assistants sociaux ; Anne-Françoise Jeanson, coordinatrice de l’ASBL Action Sociales du Brabant Wallon ; Rémi Pons, le metteur en scène de la pièce de théâtre ; Fanny Dumont, chargée de missions au service formations chez Solidaris et enfin, Jean-Pascal Labille, Secrétaire Général de Solidaris. De quoi vous proposer un podcast qui invite à la réflexion…
Ma vie en PLUS
Si vous rencontrez des difficultés financières, n’hésitez à prendre contact avec le service social de Solidaris. Nos assistantes sociales et assistants sociaux sont là pour vous aider.