Le diabète, une maladie aux causes multiples
Le diabète n’est pas une maladie unique mais un ensemble de maladies dont les causes sont diverses. Là où le pancréas ne produit plus d’insuline (type I), le diabète de type II est caractérisé par une déficience naturelle de production d’insuline suite à une destruction des cellules productrices du pancréas. L’insuline est l’hormone qui régule la glycémie, on ne peut donc pas s’en passer.
On pense souvent que le diabète est une maladie réservée aux personne âgées mais force est de constater que c’est de moins en moins le cas. Des personnes jeunes sont de plus en plus dépistées.
Rencontre avec Dounia, 23 ans
Comment avez-vous découvert que vous étiez diabétique ?
J’avais 14 ans lorsque j’ai appris que j’étais diabétique. J’ai commencé à boire énormément d’eau, plus de 6l par jour, j’étais tout le temps fatiguée. Ma maman m’a emmenée chez le médecin. J’ai fait des tests et le résultat était sans appel, j’étais diabétique.
Comment vivre avec cette maladie ?
Le plus contraignant c’est de devoir s’injecter de l’insuline au quotidien mais aussi de devoir gérer les hypoglycémies et les hyperglycémies. Mentalement, je trouve que le diabète est une maladie compliquée car pour beaucoup, elle est invisible.
Plus jeune, j’avais du mal à assumer ma maladie en société, je n’étais pas à l’aise avec le fait de faire mes injections lorsque j’étais avec d’autre personnes.
Le diabète vous empêche-t-il de manger ce que vous voulez ?
Pas du tout, au quotidien, je peux manger ce que je veux à condition de bien prendre mon insuline. Par contre, il faut toujours bien compter la quantité de glucides qu’on a dans son assiette pour pouvoir s’injecter la dose d’insuline correspondant à ce qu’on a mangé.
Y a-t-il des moments plus difficiles à gérer lorsqu’on est une jeune fille diabétique ?
Les examens sont toujours des périodes plus difficiles à gérer. Avec le stress ma glycémie a tendance à monter et de ce fait je suis tout le temps fatiguée et j’ai vraiment du mal à me concentrer. Je dois donc adapter au maximum mes horaires d’étude mais ce n’est pas toujours facile.
Dounia se sent une jeune femme comme les autres, elle fait du sport et aime sortir avec ses amis… Elle a compris avec le temps, que le diabète ne devait pas contrôler sa vie mais qu’elle devait plutôt voir le diabète comme un style de vie à adopter.
Parce qu’une personne diabétique sur trois s’ignore, la prévention et le dépistage précoce de la maladie sont autant de chance de prévenir ou retarder les complications dévastatrices qui peuvent s’en suivre : 50% des personnes diabétiques meurent de maladies cardiovasculaires !
Ma vie en PLUS :
Il n’y a pas de formule magique pour éviter le diabète mais la prise en compte de certains conseils pourront en diminuer les risques.
- adopter un régime alimentaire sain et équilibré,
- pratiquer une activité physique régulière,
- trouver un moyen de se détendre et d’éviter le stress,
- éviter la consommation de tabac et d’alcool
- surveiller son poids
Afin d’alléger vos dépenses, Solidaris rembourse jusqu'à 100 € par an dans le coût :
- d’achat du médicament Glucagen ;
- des lancettes ;
- des tigettes ;
- des aiguilles pour stylo-injecteur ;
- et/ou d’un abonnement à l’Association Belge du Diabète (max. 35€ par année civile) ;
- Le glucomètre est remboursé une fois tous les 3 ans.
Plus de conseils : https://www.diabete.be/
Solidaris organise régulièrement des campagnes de sensibilisation et de dépistage du diabète.
Renseignez-vous !