Cancers du sein : 1 femme sur 8 sera touchée avant l’âge de 75 ans

 Bien que les traitements se perfectionnent, le cancer (ou plutôt les cancers) du sein demeure le type de cancer le plus fréquent chez la femme. Le dépistage précoce reste le meilleur moyen d’augmenter les chances de guérison et permet dans certains cas un traitement moins intrusif.

Le cancer du sein, un cancer aux facteurs de risque multiples.

Il n’y a pas de causes ni de déclencheurs uniques du cancer du sein. Dans la majorité des cas, aucune cause particulière n’est identifiée. Cependant, certains facteurs de risque augmentent les probabilités de développer la maladie :

  • L’âge: près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans,
  • Le mode de vie: la consommation d’alcool et de tabac, le surpoids ou encore le manque d’activité physique peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du sein,
  • Les antécédents familiaux.

Un dépistage précoce permet une prise en charge rapide et augmente les chances de guérison.

Une forme simple de dépistage est d’observer soi-même ses seins régulièrement. Une anomalie constatée dans la poitrine est souvent inquiétante, même si elle est anodine dans la plupart des cas. 9 signaux d’alerte ont été identifiés, observez-les bien !

 

9 signaux d'alarme

 

L’auto-examen ne remplace évidemment pas un examen médical.

En 2021, seule la moitié (50,6%) des femmes concernée ont participé au dépistage organisé du cancer du sein. La démarche est pourtant simple et l’examen indolore. Vous pouvez soit faire réaliser un bilan sénologique sur prescription médicale, comprenant un examen clinique, une mammographie et une échographie, soit opter pour le mammotest proposé gratuitement aux femmes de 50 à 69 ans par la Communauté française. Ce dernier consiste en deux clichés par sein, lus par deux radiologues indépendants qui, en cas de doute, demandent une 3ème analyse et éventuellement des examens complémentaires (échographie, ponction, prise de sang, imagerie médicale, etc.)

Pour les femmes présentant des facteurs de risque particuliers, par exemple des antécédents familiaux, un dépistage annuel à partir de 40 ans peut être proposé. Parlez-en à votre gynécologue ou à votre médecin traitant pour savoir quel examen s’adapte le mieux à votre situation.

Attention cependant que cet examen de prévention ne remplace pas votre visite annuelle chez le gynécologue.

Comment assurer une prévention efficace ?

Adopter un mode de vie sain et équilibré est déterminant pour réduire les risques de développement des cancers du sein. Ce qui suppose de :

  • réduire sa consommation d’alcool (max. 1 verre/jour),
  • contrôler son poids (éviter les kilos superflus),
  • pratiquer régulièrement une activité physique (lutter contre la sédentarité),
  • adopter une alimentation plus équilibrée.

Le fait d’allaiter semble également protecteur.

La recherche progresse…

Il y a 50 ans, lorsqu’on diagnostiquait un cancer du sein, la seule option envisagée était une chirurgie souvent très invasive. On retirait tout : muscles, sein(s), ganglions, … avec un taux de guérison très faible.

Aujourd’hui, grâce aux efforts de la recherche, des traitements plus ciblés et plus individualisés sont possibles avec un taux de guérison qui augmente sans cesse.

En accord avec le médecin, le traitement peut aussi être complété d’activités visant à préserver le bien-être du patient et sa qualité de vie (soutien psychologique, activité physique, homéopathie, sophrologie, yoga, …).

Octobre rose

Chaque année, le mois d’octobre est synonyme de dépistage et de sensibilisation au cancer du sein. La campagne Octobre Rose invite chacun d’entre nous à porter le célèbre ruban rose contre le cancer du sein et à faire un don pour soutenir la recherche.

De nombreuse actions sont également organisées un peu partout dans le pays afin de sensibiliser un plus grand nombre à l’importance d’un dépistage précoce de la maladie.

Plus d’info : https://www.think-pink.be/fr/

Ma Vie en PLUS

Pour rappel, chez Solidaris, la consultation chez votre gynécologue est 100% remboursée. Plus d’info sur solidaris-wallonie.be/avantages/gynecologie

Nos centres de référence vous proposent des consultations en gynécologie et sénologie aux tarifs conventionnés. A la polyclinique, on vous accueille dans des locaux modernes équipés des meilleures technologies et ouverts à tous, affiliés ou non affiliés à Solidaris.

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Polyclinique de Saint-Servais – Tel : 081 777 000

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