Le Cancer du sein, un taux de rémission en constante augmentation.

Les techniques modernes de diagnostic permettent de dépister les tumeurs du sein à un stade précoce. Détectées tôt, meilleures sont les chances de réussite du traitement et dans près de 9 cas sur 10, on parle même de guérison.

Le cancer du sein touche, tous les ans, en Belgique, près de 11 000 femmes : 1 femme sur 8 sera donc confrontée à ce type de cancer avant l’âge de 75 ans. Pas de panique néanmoins, la prévention et le dépistage précoce améliorent considérablement les chances de guérison.

La recherche progresse…

Il y a 50 ans, lorsqu’on diagnostiquait un cancer du sein, la seule option envisagée était une chirurgie souvent très invasive. On retirait tout : muscles, sein(s), ganglions, … avec un taux de guérison très faible. Aujourd’hui, grâce aux efforts de la recherche, des traitements plus ciblés et plus individualisés sont possibles avec un taux de guérison qui augmente sans cesse.

Un cancer aux facteurs de risque multiples

Il n’y a pas de causes ni de déclencheurs uniques du cancer du sein. Dans la majorité des cas, aucune cause particulière n’est identifiée. Cependant, certains facteurs de risque augmentent les probabilités de développer la maladie :

  • L’âge : près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans,
  • Le mode de vie : la consommation d’alcool et de tabac, le surpoids ou encore le manque d’activité physique peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du sein,
  • Les antécédents familiaux.

Marie-Frédérique a été diagnostiquée d’un cancer du sein alors qu’elle avait 44 ans. Optimiste et battante par nature, elle était persuadée qu’elle vaincrait sa maladie. « Le plus difficile pour moi c’était l’ablation du sein. Je m’y étais préparée mais ma féminité en a pris un coup, je ne pouvais plus me voir nue ». Il lui a fallu 8 interventions chirurgicales pour que son sein retrouve son volume initial. « Cette étape a été lente et très longue, c’était vraiment compliqué ». Aujourd’hui Marie-Frédérique a 50 ans et est en parfaite santé. C’est plus forte encore qu’elle profite à fond des gens qu’elle aime.

L'importance du dépistage précoce

Un dépistage précoce permet une prise en charge rapide et augmente les chances de guérison. Une des formes de dépistage est d’observer soi-même ses seins régulièrement. Une anomalie constatée dans la poitrine est souvent inquiétante. Même si elle est anodine dans la plupart des cas. L’auto-examen ne remplace évidemment pas un examen médical. À partir de 50 ans, il est recommandé d’effectuer un examen de dépistage du cancer du sein (mammotest) tous les deux ans.

Un parcours difficile...

Outre les difficultés rencontrées face à la maladie en tant que telle, les difficultés financières sont une réalité à laquelle de nombreuses femmes doivent faire face. Solidaris plaide, depuis de nombreuse années, pour une politique « Cancer du sein » plus solidaire et plus sociale.

Dans ce cadre, Solidaris a mené une large enquête afin de mettre en lumière l’importance des frais occasionnés par la maladie. Durant 5 ans, Solidaris a suivi 2629 femmes, étape par étape, dès le début de leur traitement pour un cancer du sein.

Retrouvez l’étude Solidaris dans son entièreté :  « Cancer du sein, les coûts et les faces cachées de la maladie ». 

Ma vie en PLUS

En Belgique, toutes les femmes âgées de 50 à 69 ans reçoivent une invitation à participer à un dépistage le mois de leur anniversaire, puis tous les deux ans après le dernier mammotest négatif. Celui-ci est organisé par les régions et est entièrement gratuit. Plus d’infos ici.